L’alimentation du chiot n’est pas à prendre à la légère, il en va de sa santé et de sa bonne croissance. Il est donc indispensable de choisir les aliments de qualité et surtout, en quantité adéquate afin d’éviter un éventuel surpoids ou des troubles digestifs.
Quels impératifs ?
Le chiot qui cesse d’allaiter sa mère perd l’immunité transmise par cette dernière. Ses défenses naturelles deviennent alors défaillantes, d’où l’intérêt de lui fournir le maximum de phosphore et de calcium qui viennent pallier à ce phénomène. Les minéraux et protéines sont aussi incontournables, car les besoins énergétiques d’un chiot sont doublement plus importants que ceux d’un adulte. Au moment de quitter la mère pour aller dans votre foyer, le toutou devra profiter d’une transition alimentaire tout en douceur pour que son système digestif puisse prendre le temps de s’adapter. Cela évitera de surcroît les problèmes au niveau de l’intestin ou l’estomac.
Autre chose : ne lui faites pas manger des glucides issus des céréales, des légumineuses, des pommes de terre ou encore des sucres. En plus de provoquer de l’embonpoint, ils sont à l’origine de diabète, d’insuffisance rénale ainsi que de pathologies cardio-vasculaires. D’ailleurs, en choisissant ses croquettes, soyez attentif aux étiquettes. Le taux de glucides ne doit pas excéder les 30%. Dans les aliments premium, il est de 15 à 20%.
Côté quantité, il est préférable de donner plusieurs rations de nombreuses fois par jour. Entre 2 à 3 mois, le chiot pourra manger quatre fois par jour par exemple. Entre 4 et 6 mois, la fréquence des repas passe à trois par jour. Et après 6 mois, donnez-lui à manger deux fois par jour.
Quels aliments privilégiés ?
Saine et équilibrée, l’alimentation faite maison a aussi l’avantage d’être à base d’ingrédients frais et variés. Elle doit être constituée de légumes verts, de viandes, d’un peu de céréales, de levure de bière, d’huile et de compléments de minéraux et de vitamines. Cependant, même si elle offre une foule de vertus, elle est difficile à mettre en œuvre, car vous devez avoir des connaissances poussées en diététique et nutrition canine pour être sûr que les repas de votre boule de poils couvrent réellement ses besoins. Chaque ingrédient doit être pesé et le dosage va dépendre de la race et l’âge du chiot ainsi que de la qualité des ingrédients.
Dans tout ce contexte, il est plus sage de miser directement sur l’alimentation industrielle. Ici, halte aux idées reçues ! Qui dit nourriture industrielle, ne dit pas forcément mauvaise qualité. À côté des produits « standard » se développent en effet les aliments « premium » proposés dans les circuits spécialisés comme les jardineries, les animaleries ou les vétérinaires. De qualité supérieure, ces derniers ont été spécialement formulés pour s’adapter aux chiots en fonction de leur race, de leur taille et leurs besoins physiologiques spécifiques. Ces aliments se déclinent en deux grandes catégories : les pâtées et les croquettes. Considérées comme une friandise, les premières sont gourmandes et savoureuses. Mais elles causent l’apparition de tartre, sont grasses et coûtent cher. À proposer seulement de temps à autre donc à votre chiot. Les croquettes sont par contre plus digestibles, hygiéniques et disponibles à tous les prix.
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